Dans un contexte où le consommateur est exposé en permanence à la publicité — et l’ignore de plus en plus — la recommandation reste l’un des moyens les plus efficaces pour choisir un produit ou un service. Chaque professionnel a donc tout intérêt à encourager ce type de promotion, qu’elle provienne directement de ses clients, sous forme de bouche-à-oreille, ou d’un réseau de professionnels jouant le rôle de prescripteurs.
Le bouche-à-oreille désigne la recommandation spontanée d’un produit ou d’un service par ses utilisateurs, en dehors de toute action directe de communication de l’entreprise. Véritable moteur de notoriété, il constitue un outil précieux pour développer son activité. Cette influence est encore plus marquée à l’ère du web 2.0 et des réseaux sociaux, qui facilitent la diffusion des avis de manière rapide, massive et parfois “virale” : chacun peut partager son expérience en quelques clics, influençant directement ou indirectement ses proches et ses contacts.
Le bouche-à-oreille négatif, quant à lui, échappe au contrôle de l’entreprise et peut avoir un impact défavorable. Il ne recommande pas, il déconseille.
Ses causes peuvent être variées :
Pour favoriser et encourager le développement d’une dynamique positive de bouche-à-oreille, certains critères sont essentiels à respecter.
En marketing, un prescripteur désigne une personne ou une entreprise capable de recommander à un client l’achat d’un produit ou d’un service proposé par une autre entreprise. Autrement dit, constituer un réseau de prescripteurs, c’est rassembler un ensemble de professionnels qui parleront de vous et vous recommanderont auprès de leurs propres contacts ou clients.
Sur le plan commercial, c’est une stratégie idéale. D’une part, vous élargissez considérablement votre réseau en bénéficiant de celui de vos partenaires-relais ; d’autre part, vous profitez de la crédibilité qu’apporte la recommandation émise par un autre professionnel.
Voyons à présent comment mettre en place un réseau de prescripteurs efficace.
On distingue généralement trois profils de prescripteurs :
Développer un réseau de prescripteurs présente un intérêt stratégique évident : cela permet de gagner du temps, d’optimiser les efforts commerciaux et de bénéficier de la crédibilité qu’apporte la parole d’un tiers perçu comme impartial. Les clients sont souvent plus réceptifs aux recommandations d’une source extérieure qu’aux discours de l’entreprise elle-même.
Les laboratoires pharmaceutiques l’ont bien compris : leurs visiteurs médicaux prospectent, informent et entretiennent un lien constant avec les médecins afin de nourrir un solide réseau de prescripteurs.